Les rhumatologues font constamment appel à l’imagerie. Très habitué à l’interprétation des radiographies et des scanners, l’ensemble des rhumatologues s’est rapidement investi dans l’échographie, l’I.R.M. et l’ostéodensitométrie.
Dans le même temps, se sont développées les gestes sous contrôle radiologique et échographique. Ce développement est tel que beaucoup de rhumatologues font maintenant sous échographie des gestes qu’ils auraient fait à l’aveugle antérieurement.
Nous avons créé, à la Pitié-Salpêtrière, en 2001 le premier diplôme d’université d’échographie ouvert aux rhumatologues (le DU Echorhum) puis en 2006 le DU ECRIN. Près de 1000 rhumatologues ont été ainsi formés à l’échographie. En quelques années, l’échographie est devenue « le stéthoscope du rhumatologue ».
Mais il ne suffit pas de se former, il faut se tenir au courant de toutes les nouveautés. On a vu par exemple au fil des années apparaître de nouvelles indications de l’échographie dans le diagnostic et le suivi des rhumatismes inflammatoires, dans des maladies comme la maladie de Horton ou comme la goutte et la chondrocalcinose.
Rhumagerie s’est fixé comme objectif d’utiliser tous les moyens audiovisuels possibles pour permettre aux rhumatologues de rester toujours aussi performants en imagerie.
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