Avec 1 milliard de personnes concernées dans le monde et un coût sociétal estimé à 798Mds d’euros, la santé mentale est devenue l’enjeu sociétal du 21ème siècle.

Parmi ces pathologies, les maladies d’Alzheimer et la Schizophrénie ne cessent de progresser avec pour exemple 35 millions de personnes atteintes d’Alzheimer dans le monde et une estimation qui s’élève à 135 millions d’ici 2050. Selon la Haute Autorité de Santé, aucun traitement n’est à l’heure actuelle capable d’empêcher la progression de ces maladies.

Il y a donc un véritable besoin de mise sur le marché de nouveaux médicaments.

C’est au travers du projet R&D COinside soutenu par l’Etat et les collectivités territoriales dans le cadre du 19ième appel à projet FUI (Fonds Unique Interministériel), qu’une avancée majeure est attendue pour accélérer l’identification de nouvelles voies thérapeutiques.

Un projet d’envergure de 1.89M d’euros, porté par SYNAPCELL, associée à deux autres acteurs importants de l’écosystème grenoblois – CELLIPSE et le Grenoble Institut de Neurosciences (GIN), avec l’objectif de doter l’industrie pharmaceutique de la 1ère technologie prédictive dédiée aux maladies du cerveau, qui permettra d’identifier les traitements efficaces dès le début du processus de R&D.

 


 

 

Le projet COinside s’attaque à la découverte de nouvelles solutions thérapeutiques efficaces. Il vise à donner un coup d’accélérateur à la recherche médicale en développant la 1ère méthode prédictive dédiée aux traitements des maladies du cerveau et en particulier la maladie d’Alzheimer et la schizophrénie. Car en effet, les processus de R&D sont longs (10 à 15 ans pour mettre sur le marché un nouveau médicament) et le taux d’échec très élevé (80% en phase d’essais clinique, soit après 6 à 8 ans de recherche).

C’est la société SYNAPCELL, leader mondial sur le marché des nouvelles technologies prédictives en épilepsie, qui portera ce projet d’envergure durant 3 ans, en étroite collaboration avec l’entreprise CELLIPSE ainsi que deux équipes du Grenoble Institut des Neurosciences dirigées par Annie Andrieux et Alain Buisson.

Grâce à sa technologie éprouvée dans le milieu de l’épilepsie depuis maintenant 10 ans et aujourd’hui duplicable à toutes les pathologies du cerveau, SYNAPCELL va permettre de détecter plus tôt les molécules prometteuses.
Spécialiste de l’enregistrement et l’analyse de l’activité électrique du cerveau, ses experts ont identifié des dysfonctionnements du cerveau. Ces signatures dysfonctionnelles seront utilisées pour développer des solutions technologiques innovantes permettant de détecter plus efficacement les futurs médicaments.

La société CELLIPSE, dont la mission est la découverte et le développement de nouvelles molécules thérapeutiques, apportera dans le projet son expertise et ses actifs moléculaires au développement et au test de la solution. Un « candidat-médicament » développé par Cellipse et validé dans COinside est également espéré dès 2019.

Les équipes d’Annie Andrieux et Alain Buisson mettent au service du projet leur expertise mondialement reconnue dans le domaine des troubles cognitifs dans la schizophrénie et la maladie d’Alzheimer respectivement. Le modèle biologique de schizophrénie d’Annie Andrieux protégé par un brevet INSERM-CEA sera mis en oeuvre dans COinside afin de faciliter le développement des innovations thérapeutiques.

Ce projet de 1,89M€ bénéficiera d’aides publiques de la part de l’Etat (BPI), de Collectivités territoriales dont la Région Rhône-Alpes, la Métropole de Grenoble et des fonds européens FEDER.

Une innovation très attendue…

« L’industrie pharmaceutique est aujourd’hui dans une impasse. SYNAPCELL propose de changer de paradigme et d’accompagner les laboratoires avec les technologies innovantes les plus avancées pour décrypter les dysfonctionnements cérébraux ! Ce projet, stratégique va permettre à l’industrie pharmaceutique de diminuer considérablement les échecs en phase d’essais cliniques soit après 6 à 8 ans de recherche et après des investissements lourds aussi bien en terme financiers que d’espoirs anéantis pour les patients » souligne Corinne Roucard, présidente de SYNAPCELL.

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